Un rassemblement de soutien à la libération de Georges Abdallah organisé sans autorisation aux abords du ministère de l'Intérieur a entraîné, le 5 avril 2013, la condamnation d'un camarade du CLGIA à une amende de 1500 € avec sursis.
Ainsi, pendant cinq ans, ce militant de longue date devra limiter son engagement solidaire à de discrètes apparitions au risque de devoir régler cette somme. Un appel est en cours.
La procureure avait demandé deux mois de prison avec sursis...
Dans le même temps où le gouvernement s'acharne à maintenir en prison Georges Ibrahim Abdallah, la solidarité avec ce résistant libanais, détenu en France depuis plus de 28 ans, est mise en accusation pour la première fois depuis la création du Collectif de soutien en juin 2004.
Les comités de soutien ne sont pas dupes. Conscients du prétexte judiciaire pour étouffer la solidarité, ils connaissent l'acharnement d'une justice de classe à criminaliser tout ce qui a trait à la lutte, à multiplier les mesures de répression et d'anéantissement contre les prisonniers révolutionnaires et à casser l'engagement militant de ceux qui les soutiennent.
La libération de Georges Abdallah vient d'être refusée par la cour de cassation de Paris.
Les tentatives d'intimidation n'entameront pas la détermination des militants à exiger sa libération.
LIBÉREZ GEORGES ABDALLAH !